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Les écrits de Renée Lampin

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Les écrits de Renée Lampin
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27 juillet 2021

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5 février 2023

VALLOIRE (Savoie)

Eglise baroque Notre Dame de l'Assomption, XVII éme siècle.

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 Sculptures sur neige.

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5 février 2023

LA NEIGE

La neige,

Lente et calme, en grand silence,

Elle descend, se balance.

Pas un soupir, pas un souffle,

Tout s'étouffe et s'emmitoufle.

                     Fr. Yard

Mon premier poème appris en CP.

 

La Toussuire janvier 2023

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6 décembre 2022

JE t'ATTENDS

 

Je t’attends !

 

L'automne est un deuxième ressort où chaque feuille est une fleur. Albert Camus.

 

 

 

Sur ce vieux banc, humide et froid

Dans un décor de fin d’automne

Les mains glacées

Le cœur en joie,

De t’avoir enfin rien qu’à moi,

Je t’attends !

 

L’espérance a rejoint mes rêves

En ce tout premier rendez-vous.

Le cœur gonflé d’amour pour toi,

Locataire de mon âme,

 Cela fait si longtemps

Que je t’attends !

 

Ma bouche murmure une cantate,

 Mes pieds tambourinent le sol

Sans pitié pour les feuilles mortes

 Qui s’enluminent après la vie,

 De tonalités sanguines,

 Pourpres et or.

Je voudrais me réchauffer dans tes bras.

Surtout, ne m’oublie pas …

Je t’attends !

 

 La nuit a jeté son voile ténébreux

Mon espoir s’abime au vent du doute.

Je resterai là, encore un peu…

La petite flamme du bonheur entrevu

Ne veut pas s’éteindre.

Je suis toujours au rendez-vous.

 Je t’attends !

 

Soudaine apparition

 Une silhouette familière s’avance vers moi,

Ombre chinoise devant le réverbère.

Mon âme fleurie,

Se gonfle et se défroisse

Tel un coquelicot qui s’ouvre à la vie.

Je  redresse doucement mes membres engourdis,

Et sans pudeur, je crie :

C’est toi, mon amour ?

Je t’attendais !

 

 

 

12 novembre 2022

AVE MARIA DE CACCINI: CECILIA BARTOLI

 

 

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12 novembre 2022

LARMES

LARMES

 

 

 

 

 

Cachés tout au fond d’un tiroir

Des mots d’amour floutés de larmes

Attendent que fane le charme

Pour échapper au désespoir.

 

Goutte fébrile au bord d’un cil

 Viendra glisser sur la joue rose

D’un enfant à l’humeur morose

Qui s’offre un chagrin puéril.

 

Larmes d’effroi, de compassion

Au regard des affres du monde.

Pour une âme sœur moribonde

Le cœur s’ébrèche d’émotion.

 

Rideau de pleurs en perles d’eau

Fluide caresse qui délivre

La brûlure intense de vivre

En allégeant son lourd fardeau.

 

Il est des regards embués

Ou nagent des reflets d’opale

 Bonheur pudique qui s’étale

En  arc en ciel inespéré.

 

 

 

 

5 août 2022

ILS... A la plage.

  Beaulieu sur Mer. La Baie des Fourmis. Aout 2018.

 

La mer qui respire au rythme de ses vagues

Cajole avec douceur la bordure du sable.

Mais… ILS sont déjà là, c’est la belle saison.

Chapeaux, lunettes sombres,

Jacasseurs badins et souriants

 Affalés sous les parasols

Qui d’un œil, surveillent les enfants.

Et la mer soupire, enrobant tous ces corps 

Libérés des carcans.

 

 Le ciel d’azur  insuffle le bonheur,

Le soleil ardent ripoline les peaux.

Sur des serviettes,

ILS  jouent à pile ou face :

A tous  les coups l’on gagne !

Poulets rôtis à point,

Label  irréfutable d’un séjour de vacances.

 

A l’heure où la lumière accuse les reliefs du sable,

 Les enfants  fatigués se chamaillent.

 ILS quittent enfin la plage

Avec lenteur, chacun s’éloigne

En   laissant derrière lui

Des traces indélicates d’une bêtise crasse.

 La mer  se fait verte

 Désabusée des hommes.

 

Un vieux bouquin souillé

 Ouvert en éventail

Tourne et retourne ses pages

Au moindre souffle du vent.

Les mots, les belles phrases

Se délitent dans l’humidité sournoise

Et l’indifférence des gens.

 

 Le soleil se couche sur un lit d’horizon.

Des  amoureux s’enlacent,

Ombres chinoises

 Face au ciel embrasé de tous feux.

Le sable se fait gris, en repos pour la nuit.

La mer ondule sous des reflets d’acier,

Et rugit de sa toute puissance.

ILS reviendront demain…  C’est la belle saison.

26 juillet 2022

Rameau : les Sauvages, forêts paisibles (les Indes galantes) par les Arts florissants

 

 

 



26 juillet 2022

Nuit Blanche

NUIT BLANCHE

 

La tête sur mon polochon

Aussi raide qu’une momie.

Mon regard fixant le plafond

Je déplore cette avanie

Que dis-je, cette malfaçon

Qui provoque mon insomnie.

 

J’ai dû compter tous les moutons

De trois ou quatre bergeries :

Les tondus, et les avortons

Filant le train d’autres sosies

Se sont montés le bourrichon

Pour bêler en cacophonie.   

 

J’ai secoué mon édredon

Et dispersé la compagnie :

Pour un départ en escadron.

Leur silence fut mélodie.

Mais le sommeil, ce faux- jeton

Se dérobe avec félonie.

 

A mon côté dort, sans façon,

Un homme offert aux rêveries.

J’approche ma main, à tâtons

Frôlant ce corps en léthargie,

Parti franchir le Rubicon,

 Ignorant mes cajoleries.

 

Pour oublier cet abandon

Je respire avec frénésie.

Je voudrais chasser le démon

Malicieux, il me défie

D’ingurgiter un cacheton

Qui m’endormirait, par magie…

 

Dieu des rêves, je me morfonds

Rejoins-moi vite, je t’en prie.

 Pour me chanter, au diapason

Des mots doux, tendre griserie.              

Morphéüs !  Divin sauvageon

Enfin, je me suis assoupie !

 

Mais, prés de moi, un lumignon

Qui cache sa machinerie

Larguera  bientôt tous les sons

Programmés pour sept heures et demie.

Hallali d’un sommeil profond.

J’en resterai tout étourdie !

16 août 2021

Soirée douce

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Les maisons sont comme les gens, elles ont leur âge, leurs fatigues, leurs folies. Ou plutôt non: ce sont les gens qui sont comme des maisons, avec leur cave, leur grenier, leurs murs et, parfois, de si claires fenêtres donnant sur de si beaux jardins. (Christian Bobin).

                                 

Sous la tonnelle, un soir d’été.

Empreint d’une langueur exquise.

Mon esprit divague et se grise

Aux douceurs de l’oisiveté.

  

Ma peau goûte à la volupté

Du souffle léger de la brise.

Sous la tonnelle, un soir d’été

Empreint d’une langueur exquise.

 

 Sur le parasol enchanté

Le soleil couchant musardise.

Mon âme vole et se déguise

En un cerf-volant délesté

Sous la tonnelle, un soir d’été.

 

 

         

 

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